Entree en Serbie

Quelque kilometre avant la frontiere, nous nous arretons boire un coup dans un petit cafe au milieu de nul part pour depenser nos derniers forint (au moins les pieces car nous avons mal calculer et il nous reste trop de billet que nous changerons plus tard). Un vieux monsieur nous sert deux cafes, une pint de fanta et un jus de pomme/cerise en bouteille. Il insiste sur la capsule et nous comprenons vite que la phrase inscrite est unique a chaque bouteille. Apres traduction la mienne signifie : "quelqu'un lui fait un sourire". Clara lui tend ses dernieres pieces et nous devions completer avec notre monnaie. Le monsieur refuse et nous payons notre tournee seulement 180 forint (sachant qu'1 euro = 300 forint environ).

Puis Ben et Yohann cherchent des batons, les sculptent et s'entrainent a combattre les chiens sauvages. Sous forme de mises en situation theatralisees qui nous ont bien fait rire mais aussi lors de discussions plus serieuses...

Nous n'avons aucune idee de ce que peut etre la Serbie.

Je connais seulement un serbe, Kastriot avec qui j'ai travailler cet ete,

On a entendu dire qu'il y avait des chiens sauvages connus pour attaquer les cyclistes,

Nous connaissons aussi la Serbie a cause de la guerre serbo-croate qui a eu lieu il y a une dixaine d'annee,

On nous a aussi dit que les paysages n'avaient rien d'exceptionnel,

Mais que les gens etaient accueillant...

la frontiere

La strategie pour se proteger des moustique : vetement de pluie, citronnelle et soiree dans la moustiquaire ! On a reussi a faire un couscous

En fin de journee nous entrons sur le territoire Serbe. A peine arriver, nous decouvrons avec joie l'accueil Serbe.

Les maisons sont alignees le long de la route pricipale, des petits vieux sont assis sur des bancs, des cyclistes, toutes generations confondues, transportent des bidons de lait ou des faux, des tracteurs ou des caleches charges de cagettes de fruits et legumes et d'ouvriers passent, On leve la main, on se dit bonjour (eux nous disent Hello, nous leur repondons Dobar Dan !), on souris.

Pour faire les courses, il y a que des petites epiceries et des vendeurs de fruits et legumes sur le bord de la route. Nous avons pu gouter de vraies, bonnes tomates bien charnues et avec du gout chez un petit maraicher.

Il y a beaucoup de vergers, de champs de poivrons et de piments et de serres.

Tres tot le matin, les villages sont deja effervescents. Nous nous sommes faits reveiller a 5h45 par des femmes qui discutaient en ramassant des poivrons dans le champs a coter de notre bivouac. Elles avaient pourtant fait attention a pas faire trop de bruit...

les bonnes tomates acheter sur le bord de la route

Ici les poivrons s'achetent par sac de 10kg

l'achat de rakia

marche de Sombor

Novi Sad:

Nous ne pensions pas que c'etait une si grande ville. Nous nous en rendons bien compte en voulant rentrer dans le centre d'autant plus que le temps etait pluvieux.

Yohann et Clara sont loger chez un cycliste avec le reseau warmshower (il l'avait deja prevu avant qu'on se rencontre) et nous nous trouvons une auberge de jeunesse.

Quelle surprise en decouvrant que l'auberge est se trouve en fait dans l'appartement d'un couple. Quand on arrive pour se presenter une dame est entrain de repasser dans l'entree. Ils ont deux chambres en plus, une pour faire un dortoir et l'autre une chambre privee avec salle de bain. Nous choisissons la derniere.

Dans le salon, on nous offre de la Rakia, l'alcool local, de l'eau de vie avec des fruits, ici de la peche. Nous leur faisons gouter de la chartreuse. Il nous raconte des blagues serbes.

Nous sortons visiter la ville et tombons sur un petit resto bien sympa. Nous mangeons un repas qui ensoleille nos papilles apres une journee a rouler sous la pluie.

l'hostel le Sova a Novi Sad

la carte du resto de Novi Sad

Un soir avant de trouver un bivouac, nous cherchions de l'eau. La fontaine du village ne fonctionnait pas. Ben demande a un jeune ou il peut trouver de l'eau. Il lui repond en anglais (les serbes parlent bien anglais) : "chez moi". Nous le suivons dans la cour interieur, il nous presente a son pere qui nous sert un vin mysterieu (stocker dans une bouteille en plastique et qui pique la langue). Nous lui offrons de la Rakia acheter quelques instant plus tot au bord de la route.

Nous discutons avec des melanges de gestes, d'anglais et de Serbe et de fou rire. En partant, il nous donne de la menthe, et nous met un brin dans notre bouteille de Rakia. Nous lui demandons si sa se fait en Serbie. Il nous repond: "pourquoi pas!"

Avec le reste nous nous faisons un bon thes.

Nous pouvons aussi parler du jardinier en salopette jaune qui nous a offert une bouteille de pepsi lorsqu'on pique-niquait dans le parc de l'Eglise...

Et de Victoria qui tenait la boutique de sous-vetement qui nous a offert des cafes alors qu'on s'abritait de la pluie sous le porche du magasin pour manger.

Sans compter, le gars qui vient nous voir d'un pas assurer pendant qu'on pique-niquait (encore une fois) dans un village. On se dit tout de suite qu'il va nous virer ou nous dire de ne pas laisser nos dechets...Au lieu de sa, il nous dit que si l'on a besoin de quelaue chose, toilette, nourriture, on peut frapper chez lui...

Comme vous avez du le remarquer en Serbie, il n'y a pas eu un jour ou on a pas parler a quelqu'un...

Victoria qui nous a offert des cafes

Sa fait tellement de bien de manger de bons legumes qui ont du gout. Depuis la republique tcheque nous sommes obliger de faire nos courses dans des petites superettes ou le rayon legume est super limiter et les legumes n'ont pas de gout. Nous n'avions pas croiser un marcher, ni une serre sur la route.

Autant dire que nos papilles sont en ebullitions. On revit !

{merci a yoclou pour leurs photos}

L'entree dans Belgrade...